Le traitement au "Revive" fait de nouveaux adeptes : La Londe-Les Maures

A la suite de la CAVEM, et de la Ville d' Hyères, la Ville de La Londe-Les Maures s'engage à son tour dans le traitement de ses palmiers en utilisant la stratégie n°3 de l'arrêté du 21 juillet 2010. La Ville annonçait sur son site Internet avoir négocié des prix, avec Syngenta, la société propriétaire du "Revive" seul produit qui dispose aujourd'hui d'une autorisation d'utilisation en France pour les traitements par endothérapie pour lutter contre la prolifération des charançons rouges des palmiers. Ces prix s'appliqueraient également aux propriétaires privés qui sont invités à faire traiter massivement leurs palmiers 3 années de suite. Elle prévoit ainsi de traiter les palmiers Phoenix dactyliféras et canariensis.

Si la Ville de La Londe-Les Maures s'engage dans une lutte collective organisée pour permettre aux propriétaires de palmiers de bénéficier de prix dégressifs grâce au regroupement de chantiers et donc d'entraîner une majorité de propriétaires à faire traiter leurs palmiers, nous ne pourront que nous réjouir, car c'est bien évidemment la condition de la réussite.

Cependant l'annonce laisse penser que seul l'applicateur commissionné par Syngenta sera habilité à effectuer les traitements. On voit donc mal comment la Ville pourrait arriver à obtenir une dégressivité des prix dans une situation de monopole qui met hors jeu tous les autres professionnels du secteur qui sont habilités à traiter le CRP.

Ne connaissant pas les conditions exactes négociées entre la Ville et Syngenta, il est encore difficile de pouvoir se faire une opinion précise de l'intérêt de cette annonce pour les propriétaires de palmiers.

Il faut que toutes les communes du littoral s'engagent dans la lutte. Compte tenu des pertes enregistrées ces deux dernières années sur le littoral méditerranéen il s'agit maintenant de la toute dernière chance que nous avons de sauver nos palmiers et nous ne pourrons le faire que tous ensemble. Il faut absolument que les palmiers soient traités dès le printemps 2017 sinon, cette fois il sera vraiment trop tard !

Article Var-Matin