Audit Arecap : l'analyse du rapport de l'Anses par Michel Ferry

L’ Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a été saisie le 17 février 2017 par la direction générale de l’Alimentation (DGAL) du ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation pour la réalisation de l’expertise suivante : " Evaluation de démarches collectives engagées contre le charançon rouge du palmier."

Dans la perspective d’identifier les clés de succès de démarches collectives de type Arecap engagée par la Communauté d'aglomération Var Estérel Méditerranée (Cavem)  , il est demandé à l’Anses d’examiner les points suivants :
- Analyse des résultats obtenus
- Identification des leviers d’action mobilisés et analyse de leur efficacité
- Identification des précautions éventuelles pour une mise en oeuvre de telles démarches collectives dans des conditions permettant un impact minimal sur l’environnement

Le rapport de l'Anses a été remis le 18 octobre 2017 et publié sur le site de l'Anses.

Michel Ferry, conseiller scientifique bénévole de notre association Propalmes83, en fait une analyse critique qu’il a transmise le 27/12/2017 à l’Anses, à la Cavem, à la DGAL et au SRAL. Il a offert au responsable du groupe de travail (GT) de l’ANSES qui a établi cet avis la possibilité de publier, en même temps que cette analyse, un droit de réponse du GT. Le GT n’a pas accepté cette proposition, ce qui, dans l’intérêt général, nous a semblé très regrettable.

 

Analyse de l’édition scientifique (Octobre 2017)
du rapport d’expertise de l’Anses sur l’évaluation de démarches collectives
engagées contre le charançon rouge du palmier
par la Communauté d’agglomération Var- Esterel-Méditerranée (CAVEM)


Michel Ferry
Expert FAO du CRP
Direction scientifique de la Station Phoenix
Président du Collectif Méditerranéen pour la Sauvegarde des Palmiers
A Elche, le 27/12/2017

Résumé

Je suis au regret de constater que le rapport du groupe d’experts (GT) constitué par l’ANSES contient énormément d’erreurs et d’insuffisances graves qui me conduisent à conclure à son manque de validité pour évaluer valablement ARECAP et la démarche collective mise en oeuvre par la CAVEM et Propalmes 83 pour sauver les palmiers.
Je liste ci-après les principales erreurs et insuffisances relevées :

1)
- le GT a consacré plus de la moitié de son rapport à l’évaluation de données sur l’efficacité des traitements préventifs par injection tout en affirmant que faute de dispositif expérimental il n’était pas en mesure de le faire et que le temps passé depuis leur application était encore insuffisant. Concernant ces traitements, ARECAP s’appuie sur les résultats expérimentaux obtenus par les chercheurs de la station Phoenix, validés par l’ANSES (dans l’avis n°2012-2779 du 29 janvier 2014) et qui ont fait l’objet de plusieurs communications scientifiques. L’objectif d’ARECAP n’est nullement de reproduire ce travail expérimental mais d’en exploiter les résultats dans le cadre d’une opération visant à démontrer la faisabilité et l’efficacité d’une démarche collective afin de sauvegarder les palmiers tout en obtenant la régression massive et rapide du CRP. C’est précisément l’évaluation de cette démarche qui constituait l’objet de la présente saisine de l’ANSES et non l’évaluation d’une expérimentation. Contrairement à ce qu’affirme le GT, l’absence de dispositif expérimental n’empêchera nullement ARECAP qui s’est d’ailleurs donnée les moyens pour le faire (Exploitation des données de suivi des palmiers à l’aide d’un SIG), d’évaluer l’efficacité de la démarche ce qui inclue bien sûr aussi celle portant sur les traitements.
2)
- Analyse sur le traitement par injection contradictoire et erronée en raison d’une connaissance insuffisante du CRP et des résultats expérimentaux disponibles ainsi que d’une mauvaise compréhension des symptômes d’infestation
- En raison de la méconnaissance de résultats d’expérimentation facilement disponibles, le GT ignore qu’il existe des preuves très solides (résultats de bio-essais, analyses chimiques) de la migration de la matière active du Revive vers les sites de ponte.
- Mauvaise analyse des résultats d’injection de palmiers infestés par ignorance de la part du GT que les protocoles à appliquer en préventif et en curatif doivent être différents.
- Exploitation erronée des données du SRAL sur les déclarations de palmiers infestés conduisant à une très mauvaise interprétation de la situation phytosanitaire sur le territoire de la CAVEM.
- Le GT n’a pas réalisé que les palmiers suivis par la FREDON détectés infestés alors qu’ils étaient asymptomatiques au moment de l’injection étaient en fait infestés avant le traitement.
- Prise en compte totalement erronée dans l’inventaire des palmiers infestés de ceux tués par le CRP depuis plus d’un an. Le GT semble ignorer que dans de tels palmiers le CRP ne se reproduit plus, ce qui constitue une défaillance scientifique grave car elle le conduit à affirmer sur de nombreux points des choses tout à fait fausses.
- Méconnaissance de la différenciation à faire sur l’infestation et les risques d’accidents entre différents types de palmiers.
- Méconnaissance des enjeux de fond et des contraintes majeures dans lesquelles se déroule la démarche ARECAP.
- Obtenir en un nombre limité d’années une régression massive du CRP : un objectif et une contrainte majeurs d’ARECAP ignorés par le GT
- Mauvaise évaluation des résultats organisationnels obtenus par ARECAP
- Prise de position erronée sur la valeur que doit atteindre le coefficient de couverture des traitements pour obtenir la régression massive et rapide du CRP.
- Incompréhension totale des relations entre CAVEM, particuliers, Syngenta et applicateurs
- Information évidemment fausse sur l’impossibilité par d’autres collectivités d’obtenir un tarif de traitement similaire à celui négocié par Propalmes 83 et la CAVEM avec Syngenta
3 )
- Information totalement erronée sur un prix des traitements qui pour les particuliers serait subventionné ainsi que sur le temps nécessaire pour l’application d’une injection
- Une position irresponsable sur l’absence de nécessité de limiter le nombre d’années d’injection
- Mauvaise évaluation du problème posé par les palmiers qui ne peuvent être injectés à cause de leur taille et plusieurs erreurs incompréhensibles sur les limites de taille correspondantes.
- Evaluation sur le risque des traitements par injection sur les pollinisateurs n’est pas valide car en contradiction total avec l’avis de l’ANSES n°2012-2779 du 29 janvier 2014 alors que le GT n’apporte aucune donnée scientifique nouvelle qui justifierait cette contradiction.
- Contresens dans la relation qui est faite entre la sécurité des personnes et de l’environnement qui relève de l’arrêté et la mise en oeuvre de la démarche collective.

 

Lire l'analyse scientifique détaillée de Michel Ferry

 

 

Remarques de Propalmes83 sur le rapport de l'ANSES

L’association Propalmes83 est directement associée à la lutte collective ARECAP dont elle est l’instigatrice et partenaire. Elle était donc invitée en tant que partie prenante à cette opération à participer à l’audit organisé par l’ANSES  le 14 juin 2017) dans les locaux de la CAVEM. Voici ses propres remarques :

Analyse et conclusions du CES et du GT

1) Analyse des résultats obtenus :
l’ANSES reconnaît qu’ARECAP n’avait pas vocation à démontrer l’efficacité du traitement par injection, et estime que le recul temporel sur les résultats était insuffisant.

ARECAP n’avait effectivement pas pour objectif de faire une expérimentation sur l’efficacité du traitement par injection au Revive puisque cette expérimentation avait été conduite par l’INRA à la Station Phoenix d’Elche en Espagne dont les conclusions sont rapportées dans l’avis de l’ANSES du 29 janvier 2014 (dossier 2012-2779),  mais de faire la démonstration qu’il était possible d’organiser une lutte collective. ( Signalons à  propos des expérimentations qui avaient été réalisées pour démontrer l’efficacité du traitement qu’elles utilisaient une technique d’injection par infusion dont les résultats, en terme de phytotoxicité, peuvent être sensiblement meilleurs que ceux qui auraient pu être obtenus avec une technique d’injection sous pression à 2 bars telle que présentée par Syngenta à l’ANSES pour obtenir l’autorisation de mise sur le marché (AMM) du Revive. )

Le manque de recul temporel pour porter un jugement sur les résultats était également évident puisque la première saison de traitements ARECAP a débuté le 9 juin 2016 pour se terminer légalement le 15 novembre 2016. Les résultats de cette période étaient donc disponibles à partir de décembre 2016. Ils ont été communiqués par ARECAP au GT de l’ANSES.  La présentation de ces premiers résultats, très partiels, ne pouvait permettre d’en déduire une quelconque efficacité. Il était donc impossible au GT de pouvoir porter un avis, ce qu’il reconnaît.
Dès lors on peut se demander quelle est sa réelle intention en poursuivant son analyse ?
Le GT et le CES auraient pu mettre en évidence l’évolution de la situation sur le territoire de la CAVEM en terme de taux d’échecs  (palmiers morts / très infestés), en particulier sur les palmiers de la Ville de Fréjus qui étaient sous contrôle de la FREDON-Paca, s’il ne s’était appuyé sur des comparaisons erronées utilisant des données du SRAL très partielles et globalement fausses dont il n’a pas cherché à en évaluer la pertinence (les données du SRAL résultent des seules déclarations volontaires par les communes et les particuliers des foyers d’infestation dont les professionnels du secteur estiment qu’ils représentent moins de 20 % des cas réels !).  L’ association Propalmes 83 a attiré l’attention du SRAL sur ce problème à de multiples reprises .

Pour ces différentes raisons nous contestons les conclusions des GT et CES concernant l’analyse des résultats.

Si les résultats de l’audit avaient été présentés aux participants avant que le rapport ne soit publié, certaines incompréhensions auraient pu être levées et les erreurs résultantes corrigées. C’est dommage !

Nota :  Les premiers résultats d’ARECAP pour la saison de traitements effectués depuis 2016 et portant sur une année complète n’ont été connus que fin décembre 2017. Ils ont été publiés pour la première fois par la CAVEM le 31 janvier lors de la réunion du CMSP à Antibes : sur 2701 palmiers référencés et traités par ARECAP depuis 2016, le taux d’échec constaté est inférieur à 1,5 % ce qui est très encourageant.

2 ) Identification des leviers d’action mobilisés et analyse de leur efficacité

Points positifs :
    • capacité à fédérer des entités publiques et privées
    • tarif préférentiel accordé à la CAVEM par Syngenta
    • processus de mise en œuvre opérationnelle ..adaptée à l’objectif et correctement dimensionnée
Rappelons que nous avons pu obtenir grâce à l’appui de la CAVEM que le prix de traitement qui était de 258€ttc par palmier et par an soit réduit à 72€ttc (un prix forfaitaire incluant déplacement, produit et main d’oeuvre). Un prix plus accessible qui permettait de démarrer une démonstration de lutte collective mais dont il était convenu qu’il soit revu à la baisse ou dégressif en fonction des quantités dans le cas d’une généralisation de la lutte sur d’autres territoires.

Points négatifs :
Le GT et CES estiment cependant qu’il existe une relation monopolistique entre CAVEM/particuliers d’une part et entre Syngenta/entreprises d’autre part.
Le problème du monopole de Syngenta sur les traitements n’avait échappé à personne et notre association a toujours milité avec le CMSP pour obtenir du Ministère que tous les professionnels agréés CRP par les DRAAF soient en mesure de pouvoir appliquer les différentes stratégies légales de traitement des palmiers.
Notons à ce sujet que la CAVEM a exigé que des professionnels locaux soient agréés par Syngenta pour réaliser les traitements au Revive ce qui semble avoir échappé au GT et CES de l’ANSES !
Par contre où les GT et CES de l’ANSES ont-ils trouvé une relation monopolistique entre la CAVEM et les particuliers ? Les particuliers restent libres de faire appliquer par le professionnel agréé de leur choix l’une des 2 autres stratégies légales ! Il s’agit là d’une erreur ou d’une incompréhension.

3) Identification des précautions éventuelles pour une mise en oeuvre de telles démarches collectives dans des conditions permettant un impact minimal sur l’environnement

 - Taux de protection des palmiers sains par injection
(voir ci-dessus taux d’échec <1,5 %  sur 2701 palmiers traités depuis 2016 dont certains étaient déjà très probablement infestés avant injection.

 - Maîtrise rigoureuse du devenir des palmiers malades et jeunes
Ce point doit incontestablement être amélioré dans le cadre d’une lutte collective comme Arecap. Il passe obligatoirement par l’extension de la notion de « zone contaminée » à l’ensemble du territoire d’une commune contaminée pour permettre de contraindre, par arrêté municipal, les propriétaires indélicats récalcitrants à faire traiter leurs palmiers ce qui devrait être fait en 2018 par les communes de la CAVEM. Pour les petits palmiers des traitements par nématodes ou Beauveria si une nouvelle souche se révélait suffisamment efficace permettraient de les protéger contre le CRP et le papillon.

- Maitrise des flux entrants de CRP vers le territoire de la CAVEM
Il s’agit de la généralisation de la lutte collective à l’ensemble des collectivités du territoire, ce que nous demandons depuis deux ans au Ministère et espérons que ce rapport nous permette d’être enfin écoutés !

- Etudes scientifiques complémentaires nécessaires pour déterminer le dosage éventuel d’émamectine benzoate dans les inflorescences du palmier des Canaries.

- En l’absence de telles données, la castration des palmiers injectés doit être réalisée.

 Pour le Phoenix canariensis qui représente la cible principale de la lutte collective ARECAP, il s’agit là d’un principe de précaution qui s’appuie sur aucune justification scientifique puisque la présence dans le pollen de l’émamectine benzoate à une dose suffisante pour engendrer un risque pour les pollinisateurs n’a jamais été démontrée et l’Avis de l’ANSES  (2012-2779 du 29 janvier 2014) considère que ce risque est acceptable.
Et par ailleurs le palmier Phoenix femelle ne possède pas de glandes nectarifères

 De ce point de vue et prenant en compte les difficultés de couper les inflorescences sur les Phoenix, l’injection dans le stipe est la stratégie qui présente le moindre risque comparativement aux pulvérisations d’imidaclopride nécéssaires avec les stratégies 1 et 2.


Remarques complémentaires de Propalmes 83 sur l’organisation de l’audit et sur le contenu du rapport

Constitution du Groupe de travail et organisation de l’audit

    • nous constatons la présence de scientifiques spécialisés en épidémiologie, entomologie, agronomie mais aucun n’est spécialisé dans le traitement des palmiers. Il fut un temps, où la DGAL n’hésitait pas à faire appel aux compétences internationalement reconnues de Michel Ferry lorsqu’il était chercheur à l’INRA ;

    • nous sommes surpris par la présence dans ce GT de Didier Rochat, entomologiste, sans aucun doute un excellent spécialiste de la biologie du charançon dans le cadre du programme de recherche européen PalmProtect. Il nous en avait d’ailleurs présenté une synthèse des  travaux lors du Copil-Paca le 10 mars 2016 mais avait terminé son discours en déclarant que les palmiers Phoenix avaient été importés par les anglais vers 1860, qu’ils n’avaient rien à faire sur le littoral méditerranéen et que les communes qui n’avaient rien fait pour les sauver avaient fait le bon choix. Il avait soulevé des protestations véhémentes de la part de certains participants. Il était donc pour le moins étrange, compte tenu de son opposition ouvertement déclarée, qu’il soit retenu comme expert dans un GT chargé d’évaluer  l’intérêt de démarches collectives pour sauver les palmiers. Une simple erreur de casting ?

§1.3 - page 10 -Parties prenantes de l’opération ARECAP

...Le GT CRP a auditionné les principales parties prenantes de l’opération ARECAP (voir descriptif plus bas) le 14 juin 2017 dans les locaux de la CAVEM à Saint-Raphaël après leur avoir envoyé au préalable un questionnaire.

Insolite, la présence, parmi les personnes auditées, de deux associations nullement "parties prenantes dans l’opération ARECAP", contrairement à ce que mentionne le rapport. Ces deux associations n’ayant jamais tenté d’organiser une quelconque lutte collective au niveau d'une collectivité. Par contre il aurait été judicieux que soit invitée l’association des Palmiers du Pays vençois (également membre du CMSP ) qui était engagée dans l’organisation d’une lutte collective sur Vence et certaines communes des Alpes-maritimes avec une méthode de travail différente, ce qui pouvait enrichir la compréhension du sujet en apportant des points de vue divergents ou complémentaires.

§2.1 - Participation de Michel Ferry à l’opération ARECAP

...L’opération ARECAP associe des instances officielles (SRAL, FREDON PACA) et s’appuie sur l’expertise d’un scientifique (Michel Ferry, directeur de la station Phoenix d’Elche, Espagne).

Tel que rédigé le rapport laisse penser que Michel Ferry participait directement à cette opération en tant qu’expert scientifique ce qui n’était plus le cas depuis mai 2016 après le refus de Syngenta de renoncer à son monopole de fait sur les traitements au Revive et d’appliquer sa méthode d’injection par infusion.

Depuis mai 2016, ARECAP s’appuyait donc sur les publications scientifiques de Michel Ferry et de son expertise comme conseiller scientifique bénévole de l’association Propalmes83.
Le GT ou le CES ont-ils interrogé Michel Ferry, cité dans ce rapport ? La réponse est NON !

§2.3.2 - Analyse de l’efficacité des leviers identifiés

...Tarif préférentiel :

D’après l’association « Sauvons nos palmiers », le tarif préférentiel accordé à la CAVEM par Syngenta pour injecter du benzoate d’émamectine aurait été refusé à d’autres collectifs.

Il était important que le GT puisse connaître les conditions de la demande qui aurait pu être faite, et des motivations du refus : qui? pour quoi faire? et de confronter cette affirmation avec une réponse du fournisseur en l'occurence la Société Syngenta. Cela a t'il été fait ? Et si oui, pourquoi le GT ne rapporte t'il pas la réponse de Syngenta?

S'il s'agit d'actions dispersées et individuelles la position de Propalmes83 est connue : nous sommes pour l'interdiction de l'utilisation des traitements par injection en dehors de luttes collectives organisées parce que cela ne sert à rien (démonstration faite depuis 2014) si ce n'est à faire dépenser inutilement de l'argent aux propriétaires et à blesser inutilement les palmiers.

En ce qui concerne le tarif préférentiel, il existait des contre-exemples évidents et connus puisqu'ayant fait l'objet de communications dans les médias locaux ou nationaux : les communes d'Hyères, de La Londe, de Vence, du Cannet Rocheville, etc..bénéficient du même tarif préférentiel. Alors ..?

... Temps d’injection :
Quand l’injection de benzoate d’émamectine est acceptée par le particulier, celle-ci est réalisée en 30 minutes maximum depuis le sol et sans difficulté selon le protocole établi et avec le matériel fourni par Syngenta, homologué pour l’usage palmier,

Le temps d’injection d’un palmier est variable suivant les conditions d'hygrométrie des sols entre 3 et 7mn et ne dépasse pas 5mn en moyenne par palmier (temps pour effectuer les 4 injections nécessaires) des vidéos que nous avons réalisées peuvent en témoigner, il s’agit donc d’une erreur grossière qui est répercutée ailleurs dans l’analyse au §2.3.3 et qui en fausse les résultats. Cette information était très facilement vérifiable sur le terrain.

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